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* Les observations dans le domaine des comportements issues du projet de l'Observatoire (Observatory Projects) semblent suggérer fortement des usages des manuels de cours orientés vers une rapide extraction de faits plutôt que vers une lecture continue, ce qui peut entrer en conflit avec les hypothèses des éditeurs (et des auteurs) sur ces dits usages. Ces livres sont utilisés comme s'il s'agissait d'encyclopédies ou de dictionnaires, et non comme un long texte à lire en continu.

* La conception de l'accès et le développement des plateformes et des interfaces de livres numériques doit accorder la priorité à l'utilisateur : ces dernières sont loin d'être idéales et dans certains cas peuvent à peine rendre de service.

* Les marché des livres numériques (e-books) est beaucoup trop complexe. Pour les bibliothécaires, les modèles commerciaux (business model) sont inadaptés aux communautés qu'elles/ils desservent , les licences beaucoup trop compliquées, et les prix leur semble trop élevés.

* Les analyses plus approfondies de log par Ciber donnent de grandes variations dans les niveaux d'intérêt pour les manuels de cours numériques et livres numériques généralement par thématique: ces ivres sont résolument populaires dans le domaine du commerce, beaucoup moins dans celui de l'ingénierie. L'usage d'un ouvrage numérique est aussi dépendant de l'âge et du sexe des lecteurs. On a besoin de faire plus de recherche dans la compréhension de ces différences et de leurs implications pratiques.

* Les utilisateurs veulent pouvoir expérimenter en ligne de façon plus standard : la variété des accès et des plateformes d'accès ou de découverte des livres numériques ou d'autre contenus électroniques les perturbent. Ceci peut changer si les éditeurs travaillent avec Google à l'indexation de leur contenu.

* Dans le temps limité imparti au projet, aucun impact négatif décisif n'a été constaté sur les ventes des éditions papier de Grande-Bretagne. Ceci est compatible avec l'idée émergente, découlant d'une série d'observations, que les versions papier et électroniques des manuels importants sont complémentaires et non substitutifs.

* Les ventes sur le marché du manuel en grande -Bretagne stagnent et la pression continue sur les revenus des étudiants ne va pas améliorer cet état de fait. Les chiffres du Ministère de l'Innovation, des Universités et des Compétences montrent que la dépense des étudiants en manuels de cours a décru d'environ 1/5ème entre 2004/05 et 2007/08. Augmenteront dans le même sens les pressions sur les éditeurs et les bibliothécaires pour trouver des modèles commerciaux viables et durables.

* Les utilisateurs empruntent comme grandes voies d'accès aux e-books (livres numériques) le catalogue de bibliothèque et les liens vers la page web de la bibliothèque . Les outils techniques ne sont pas suffisants : la découverte de l'offre a besoin d'être activement soutenue par une promotion et un marketing pour assurer une égalité d'accès aux manuels de cours à travers toute l'institution.

* L'analyse par CIBER de l'étude des utilisateurs a permis d'identifier un groupe de super-utilisateurs des livres numériques, un groupe important d'utilisateurs de la première heure. Ils lisent plus de titres, plus complètement, et sont des étudiants sérieux et très focalisés, avec des attitudes très positives tant vis à vis de la bibliothèque que d'un contenu électronique de grande qualité. Ils sont probablement ceux qui forgeront l'opinion , et constituent une audience potentielle très intéressante pour des petits groupes, des interviewws, de la promotion et du marketing.

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